Catégorie : Réalisation

Réparation d’une armoire en merisier

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Aujourd’hui, un court article sur la réparation d’une armoire en merisier, dont les longs et nombreux séjours en garage et caves non chaufée avait altéré la solidité.

Une cliente m’a contacté car une ancienne armoire en pin (on y reviendra), se trouvant depuis plusieurs années démontée dans son garage, nécessitait quelques réparations.

Le fond, en deux parties était en piteux état, notamment la partie basse, complètement vermoulue et brisée en plusieurs endroits. J’ai décidé de refaire entièrement cette partie du fond.
Les cotés de l’armoire sont en bon état, mais les pieds arrières sont vermoulus. Il faudra donc faire une greffe pour les renforcer, plus quelques menues réparations et recollages.
Les portes, quant à elles, sont en bon état, seul un chantplat est a remplacer sur l’une des deux.
A cela s’ajoute 2 étagères a refaire complètement, et une étagère portant deux tiroirs a réparer.

Bien sur, en voyant l’armoire, j’ai tout de suite remarqué que le pin semblait d’une couleur bien orangée, et d’un grain particulièrement fin…
Evidemment, puisque l’armoire n’est pas en pin mais en merisier (bois beaucoup plus noble) !
Il est à noter que seules les parties visibles sont en merisier, les parties cachées, la structure, le fond et les étagères sont en peuplier (le bois du pauvre).
Le peuplier est appelé bois du pauvre, car c’est une essence très commune, qui pousse vite et qui est donc peu onéreuse. C’est un bois qui necessite des outils parfaitement affutés car il a des fibres très longues qui ont tendance à s’arracher facilement.
Ce n’est pas par hasard qu’on l’utilise pour faire des cagettes à fruit ou des boites de fromage : Pas cher, léger, et résistant. Ce bois est par ailleurs assez joli lorsqu’il est bien fini (un bon ponçage fin, et un verni adéquat).

Les réparations respecteront donc ces essences !

Une fois les greffes effectuées sur les pieds, un bon nettoyage, quelques raccord de vernis, le temps est venu de remonter l’armoire pour s’assurer que tout va bien.

J’ai également refabriqué une vingtaine de chevilles en chêne, afin de remonter le fond de l’armoire, et vérifié le fonctionnement des tiroirs, et des portes.
Une fois que tout cela a été fait, j’ai pu re-démonter l’armoire en merisier, et le client est venu chercher son armoire, ravi du résultat.

Le nouveau projet : Un dressing en hêtre

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Bonjour,
Je vous présente mon nouveau projet : Un dressing en hêtre massif.

Comme d’habitude le projet à démarré par une visite chez les clients, pour prendre en compte leur demande, les différentes contraintes et quelques mesures afin d’établir le devis.
Lors de cette visite, j’ai pris connaissance des besoins :
– Une partie penderie avec 2 barres : Une pour Madame et une pour Monsieur.
– Une partie placard avec des étagères et 3 tiroirs
– Une partie multimédia pour inclure la télévision et les différents terminaux satellite et DVD
– Des rangements sur la partie supérieure
– Un meuble en hêtre teinté pour s’accorder avec le lit.
– Des portes coulissantes car l’espace entre le lit et le dressing est limité

Une fois rentré à l’atelier, j’ai conçu un meuble en plusieurs parties de façon à distinguer les fonctions et faciliter l’installation. J’ai également tenu à intégrer un design reprenant certains éléments du lit pour faire un rappel.

Le devis a été fait en suivant, accompagné d’un plan et de quelques rendus 3D pour permettre au client de se projeter.

Une fois qu’il a été accepté, j’ai approvisionné les panneaux en hêtre (epaisseur 28 mm pour les caissons, et 18mm pour les tablettes ainsi que les panneaux de porte), et quelques plateaux de hêtre en 34mm pour fabriquer la structure des différentes portes.

après quelques heures de débit, découpe de panneaux, dégauchissage, rabotage, toupillage et enfin assemblage le meuble a pu être poncé et verni.

Ensuite, la livraison a été planifiée, et j’ai demandé l’aide d’un ami cuisiniste pour charger et décharger les modules et les installer dans la chambre de mes clients.

Après quelques heures d’installation et d’ajustements, le meuble est en place et les clients sont contents :

Tour à bois

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J’ai fait l’acquisition d’un tour à bois !

Tour à bois

Tour à bois

Après avoir déballé l’ensemble, j’ai commencé la fabrication d’un établi spécifique, dont je parlerai en détail dans un prochain article.

Ensuite je me suis remis au travail pour préparer une prochaine exposition que je dois faire le 16 juillet prochain à Saint Martin le Gaillard : La fête des métiers d’Yeres et d’aujourd’hui ! Et non, il n’y a pas d’erreur : L’Yeres est la rivière qui baigne Saint Martin le Gaillard.

Voici quelques une des réalisations.
Les claires sont en érable sycomore, les foncées sont en noyer français.

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En terme de finition, Elles sont toutes poncées jusqu’au grain 600, puis cirées à la cire de carnauba qui est ensuite lustrée pour obtenir une belle brillance.

Enfin, pour pouvoir zoomer sur les images en plein écran, les voici sous forme de galerie :

Table Champignon

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Aujourd’hui je vous parle de mon dernier projet : Une table en forme de champignon !

La génèse de ce projet vient d’un client qui avait besoin d’une table dans sa cuisine. Cette cuisine est assez spacieuse mais il y a un poteau porteur au plain centre ce celle-ci ce qui pose quelques problèmes d’aménagement.

Mon client souhaitait une table pour 6 personnes (8 exceptionnellement). l’idée qu’elle soit attachée au poteau lui plaisait et il voulait un minimum de pieds pour faciliter le passage de l’aspirateur. Il souhaitait également pouvoir faire le tour de la table par tous les cotés.

C’est donc après quelques prises de mesures que j’ai commencé a concevoir leur table, et fait plusieurs propositions :

Ni mon client, ni moi n’étions entièrement satisfaits de ces différents projets, que ce soit en terme de rendu, d’esthétique, de budget, de fonctionnalités. Personnellement j’avais un faible pour le projet numéro 3 (table en forme de pleurote accrochée au poteau) ,mais cela ne passait pas en terme de budget.

C’est grâce à ce projet, et au numéro 4, que nous sommes arrivé à trouver une solution qui réunisse tous les critères. C’est d’ailleurs mon client qui a trouvé cette solution, c’est pourquoi il est toujours très important pour moi de garder l’esprit ouvert et d’écouter ce que me propose le client.

Son idée était donc de conserver le concept de champignon, mais en le simplifiant et en attachant le « pieds » au poteau, permettant au « chapeau »  de servir de table. Mais une image vaut mieux qu’un long discours :

Tout étant conforme aux souhaits du client, il ne restait plus qu’a choisir l’essence de bois. Je leur ai suggéré d’utiliser du frêne olivier, pour avoir un plateau de table plutôt clair mais avec un veinage prononcé, venant en contraste avec la cuisine moderne et laquée.

Réalisation de la table champignon :

La réalisation a été relativement aisée, puisque la conception est relativement simple.

Les différentes phases ont été les suivantes :
– Débit et corroyage des lames de bois
– Choix du calpinage des planches
– Passage à la toupie pour réalisation des entures pour augmenter la surface de collage des planches entres-elles
– Collage
– Découpe du plateau (à l’aide d’une défonceuse, montée sur un grand bras pour réaliser les arrondis)
– Réalisation des arrondis
– Ponçage (et il en faut beaucoup !)
– Vernis polyuréthane satiné (3 couches)
– Pose chez le client

Pour finir voici un petit diaporama des différentes phase de réalisation.

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Cabine de plage

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Présentation du projet :

La cabine de plage est un incontournable de la saison estivale sur les côtes septentrionales françaises.
Aujourd’hui je vous parle de ce projet que je suis en train de réaliser pour moi ! Donc, ce n’est pas vraiment un projet d’ébénisterie, mais ma chérie en avait tellement envie, que je n’ai pu me résoudre à la décevoir…

Il s’agit donc d’une cabine de plage, dont les usages principaux sont les suivants :
– Servir de stockage pour les accessoires de plage et de baignade tels que matelas gonflables, transat, chaises, tables, bouées, « pousseux » (Epuisette pour la pêche aux crevettes)
– Permettre via une terrasse avant de prendre un pique-nique, ou un bain de soleil (car s’allonger sur les galets est assez inconfortable…)
– Abriter du vent qui peut être un peu froid dans nos contrées normandes,
– Et bien sur, permettre de se changer à l’abris des regards

Les cabines de plages ne sont pas installées à demeure. Elles sont en général installées au début du printemps et démontées en automne. Il faut donc qu’elles soient démontables et transportables. Par ailleurs, leurs dimensions et formes sont généralement dictées par un arrêté municipal qui en décrit les principales caractéristiques.

Cahier des charges :

Ce cahier des charges est variable suivant les communes. En ce qui concerne la mienne elle va trouver place dans la commune de Criel sur mer (Seine maritime), et les contraintes sont assez simples : La cabine doit faire 2m x 2m et 2,5m en hauteur (avec un toit à deux pentes), et ce toit doit être peint d’une couleur définie dans une gamme de couleurs fournie par mairie, et qui dépend de l’emplacement de la cabine.

Pour la nôtre, le toit sera peint en RAL 6016 … qui est une couleur vert turquoise assez soutenue : 

Conception :

Comme pour chaque projet, et même si celui-ci n’est pas vendu puisqu’il est pour ma bien aimée et moi, j’ai commencé par faire la conception complète de la cabine en 3D.

Réalisation :

Ensuite, après l’achat des matériaux, place à la fabrication de chaque panneau, qui est démontable et assemblé aux autres par des boulons.

la structure est en en pin, habillée de clin en mélèze. Le toit est en contreplaqué extérieur. Quant au socle, il est en OSB sur lambourdes en pin autoclavée.

Installation :

Avec l’aide de la famille et d’amis, nous avons chargés de bon matin l’ensemble des panneaux sur ma remorque et nous avons pris la direction de la plage de Criel sur mer.
Une fois sur place, le montage a été relativement rapide, compte tenu de l’aide apportée par mes amis et du fait que la conception est assez simple :
– Pose du plancher et contrôle de l’horizontalité,
– Assemblage des cotés entre-eux,
– Pose des deux pents de toit et fixation sur les cotés,
– Pose de l’auvent et des portes !

Elle a fière  allure notre cabine, dans l’enfilade de ses consoeurs  !!